| | | Sélénia Lycoris Malefoy :: L'unique. |  |
| | | Auteur | Message |
|---|
ExSélénia Lycoris Malefoy
Nombre de messages : 206
Age : 32
Age du personnage : 17 ans
Côté coeur : Pardon?
Etat d'esprit : Complètement perturbée!
Date d'inscription : 26/12/2007
Personnage à la loupe
Amis/Ennemis: Sélénia détèste les Potter, comme tout bon Malefoy qui se respecte. Elle est très liée à sa cousine, Luke, et entretient une relation ambigue avec le frère de celle-ci. Elle apprécie également Isaac, son autre cousin.
Citation personnelle: Le parfum de mille roses ne plaît qu'un instant ; mais la douleur que cause une seule de leurs épines dure longtemps après la piqûre.
Particularités: Demoiselle à la double personnalité. Sadique notoire, un peu psychopathe sur les bords, d'une beauté envoûtante - Préfète en chef de Serpentard. Toujours pure!
| Sujet: Sélénia Lycoris Malefoy :: L'unique.  Sam 29 Déc - 8:08 | |
| Chapitre I : La Belle et la Bête.
« Je te désire, je te hais. Tu me déchires, et après ? » « Non ». Ce mot était inconcevable pour la sublimissime demoiselle au regard félin et indéfinissable. Petite princesse, on ne lui avait jamais rien refusé et ça n’en changerait pas. Alors, pourquoi, pourquoi cet impertinent osait-il énoncer une négation ? Pourquoi la contrariait-il ? Etait-ce amusant ? Jouissif ? Peu importe, son arrogance serait chère payée ! On ne se jouait pas d’une Malefoy impunément, il l’apprendrait à ses dépens. Elle se leva, ses yeux noisette plein d’éclairs, sa crinière blonde coiffée d’un chignon sauvage battant l’air. Debout, elle était encore plus impressionnante. Son allure divine invitait à être admirée, enviée, adulée. Sa silhouette élancée et extrêmement mince semblait avoir été sculptée par Vénus elle-même tant sa forme donnait de la grâce à ses mouvements. Ses traits étaient plus fins que ceux d’une peinture, comme dessinés par les anges. Enfin, son maintient aristocratique et parfait lui donnait une allure des plus raffinées. Narcisse lui avait-il vendu son âme avant de mourir ? Beauté parfaite, trop sans doute, Sélénia Lycoris jaugea son opposant avec un mépris écrasant. Ce dernier ne pouvait la regarder pupilles dans pupilles, la jeune femme avait un regard insoutenable. Qu’il garde les yeux baissés, le bâtard, le chien ! Il n’était rien comparé à elle, créature exquise et envoûtante mais surtout, inaccessible. Comme des mouches, ils tombaient tous à ses pieds, éblouis par son physique de rêve qu’aucun autre n’égalait. Ils lui ouvraient leur cœur, soumis, et la verte et argent se faisait un plaisir de les piétiner.
La Belle fit quelques pas lents, assurés, silencieux. Un sourire mauvais naquit sur ses lèvres charnues et, comme ça, sans crier gare, elle dégaina sa baguette avec une rapidité foudroyante. En moins de temps qu’il n’en faut pour dire « ouf », elle fit demi tour et la pointa sur le garçon, toujours assis dans son fauteuil de cuir vert bouteille. Le bois était d’ébène, très noir, très long. Trente-huit centimètres en tout. Il lui allait bien, elle qui était si grande ! L’objet magique contenait un crin d’une licorne mâle. Cette dernière était morte bébé, ce qui changeait totalement les propriétés de son « cheveu ». En effet, un animal si pur ne mourait que rarement à un petit âge et un tel signe était considéré comme une malédiction. Peut-être était-ce pour cela que la baguette était si parfaite pour les maléfices ?
Sélénia – « Pourquoi ne me regardes-tu pas Severus ? As-tu peur que je te change en statue de sel ? Suis-je si repoussante ? »
Le ton employé était parfaitement calculé : une dose de douceur, un brin de félinité et une pincée de provocation. Le cocktail explosif ferait son effet, comme à chaque fois. Et, comme elle s’y était attendue, la réaction fut rapide, désordonnée, pitoyable. Le Serpentard qui avait l’honneur d’être son petit ami officiel depuis près de deux moins maintenant, se leva, et la fixa, bredouille, en balbutiant :
Severus – « Bien sûr que non ! Je… pourquoi pointes-tu ta baguette sur moi ? Hé ho, Lily ! Mais t’es dingue ou quoi ? Range ce truc, tu vas finir par me faire peur ! »
La peur. Un mot fort excitant que voilà ! Sélénia se faisait toujours un plaisir de lire la crainte dans le regard des autres, elle ne l’avouerait jamais mais, d’une certaine manière, ça la faisait jouir. Quoi de mieux qu’un peu de peur dans les yeux avant de faire l’amour ? La dominance, la sauvagerie empreinte de délicatesse, les paradoxes réunis, oui, elle aimait tout cela ! Elle connaissait et maîtrisait parfaitement la matière. La demoiselle se considérait comme une prédatrice, une créature dangereuse à la mine inoffensive. Elle était amoureuse de la peur et de l’adrénaline depuis sa plus tendre enfance, tout comme de la souffrance. Se délecter du spectacle offert par une victime impuissante et endolorie, sentir sa frayeur parcourir ses veines comme un poison fulgurant, voilà qui était agréable ! Mais de telles passions étaient indignes d’une jeune femme de son rang, c’est pourquoi elle s’évertuait à cacher sa nature sadique et tout légèrement…psychopathe.
La surnommée « Lily » - Sélénia Lycoris était très long à prononcer ! – accorda un sourire énigmatique à son interlocuteur qui la dévisageait toujours. Son regard tout à l’heure courroucé devint impassible et elle fit quelques rapides mouvements de baguette. Un sortilège informulé, cocasse ! Aussitôt, le garçon fut projeté dans les airs et alla s’écraser contre la grande cheminée de marbre noir. La salle commune des serpents était vide à une heure si tardive, seuls les préfets et leurs amis avaient le droit d’y rester et, par chance, il se trouvait que l’aînée des Malefoy était préfète en chef. Elle s’approcha du dénommé Severus qui avait l’air complètement sonné et perdu et, d’un geste, elle le fit léviter. Elle était connue pour sa maîtrise des sortilèges et son habileté en duel, elle était d’ailleurs la meilleure dans ce domaine. En même temps, elle s’était tellement entraînée pour atteindre un tel niveau que le résultat en devenait moins impressionnant. Effectivement, l’élève travaillait dur pour rester toujours au top et son travail portait ses fruits. C’était une acharnée qui ne laissait jamais tomber ses ambitions, peu importe les moyens, les heures de souffrance et de torture mentale, seul l’aboutissement comptait.
Sélénia – « Ô mon amour, comme tu es beau quand la bêtise n’envahit pas ton impure bouche ! Mais, que vois-je ? Serait-ce du sang qui s’écoule de ton pauvre petit crâne vide ? Par Merlin, cache cette couleur, elle ne te va point. Je vois les globules sales de tes origines moldues s’y promener, j’en suis écoeurée… Te rends-tu compte que tu as osé me refuser un service ? Moi qui ai eu la gentillesse de fermer les yeux sur tes origines douteuses, moi qui t’ai fait l’honneur de te donner mon bras au dernier bal, moi qui t’ai forgé une réputation… tu me déçois Sev’, énormément. Et tu sais combien je suis rancunière n’est-ce pas ? Oui, bien entendu, tu le sais… qui ne le sait pas ? Alors voilà, je vais te donner ce qui t’es du. Autrement dit, une petite correction qui t’apprendra à avoir plus de respect envers la noble personne que je suis. Et, après ça, j’oublierai le comportement imbécile que tu as eu ce soir. »
On sentait une certaine folie percer dans sa voix cristalline et, d’ailleurs, dans ses prunelles, une ombre bestiale avait fait irruption durant une infime seconde. La Cruelle remua son bâton magique et l’adolescent tomba lourdement sur le sol. Il avait presque perdu connaissance et gémissait d’incompréhensibles paroles. Des serpents s’enroulèrent soudain autour de ses poignets et de ses chevilles, serrant leur étreinte de plus en plus, jusqu’à laisser des brûlures. Ils s’enflammèrent et disparurent, laissant derrière eux une odeur de peau brûlée. La victime criait de douleur mais aucun son ne s’échappait de sa bouche béante. Lily lui avait lancé un sortilège d’extinction de voix. Rusée la gamine ! Elle profita de l’ouverture buccale de son petit ami pour y faire apparaître une énorme araignée noire et velue. C’était horrible ! Des larmes de panique naquirent au coin des yeux bleus du torturé et, lorsqu’il désira bouger, il se rendit compte que ses poings et ses pieds étaient solidement liés par des cordes enchantées.
Sélénia pouvait entendre sa respiration saccadée et rauque, son estomac en devint euphorique. Elle ressentait la sensation qu’ont les enfants lorsqu’ils voient le père noël pour la première fois : elle était excitée, heureuse, comblée. Elle fit quelques pas afin de se trouver juste au dessus du visage déformé par la peur de Severus. Quel magnifique tableau ! Elle ferma les yeux et respira à fond, comme si l’air était pur. En se concentrant, elle arrivait à imaginer le sang palpitant qui ne devait faire qu’un tour dans les veines du Serpentard. Un frisson de désir parcouru son échine. Elle se mordilla la lèvre inférieure et leva doucement le front vers le ciel, de telle façon qu’on aurait pu croire que quelque chose de particulièrement agréable s’effectuait à l’intérieur de son corps.
L’araignée qui était arrivée au niveau des yeux du garçon disparut et la jeune femme décida que c’était à son tour de le prendre dans ses filets. Elle s’assit sur lui, les jambes écartées, lui lança une œillade passionnée et brûlante, et, fougueusement, l’embrassa sans retenue. Sa langue s’entortilla avec celle de son compagnon d’une façon sensuelle, elle lui mordilla la lèvre inférieure et se redressa un peu. Il était troublé, intrigué par ce comportement si singulier. Les mains aux longs doigts de la verte et argent parcoururent son torse et déboutonnèrent sa chemise. Elle caressa sa peau douce, ses muscles dessinés, son corps parfait. Elle le couvrit ensuite de baisers, sachant très bien qu’il s’enflammait peu à peu. Une bosse se créait dans son pantalon et la demoiselle se mit à s’y frotter. Le désir naissait, de plus en plus intense, et cela des deux côtés ! Severus n’avait plus qu’une seule envie, faire l’amour à cette détraquée dont il était fou. Sélénia, quant à elle, ne pensait plus qu’à une chose qu’elle effectua. Doucement, sans qu’il ne s’en rende compte, elle pointa sa baguette sur la peau de son « Roméo » et se mit à le brûler. Des plaies apparurent. D’abord une, puis deux, puis trois. Elle éclata d’un rire qui se termina en un soupir d’extase. Sous elle, il tremblait de douleur et de peur.
L’ambiance était malsaine, l’atmosphère lourde. Un feu s’alluma dans la cheminée tandis que la préfète en chef enlevait le pantalon de celui qu’elle traitait comme un animal. Alors comme ça, il avait osé lui refuser quelque chose ? Et par-dessus tout, lui donner un ordre ? Elle allait lui payer ça… Oh oui, oui ! Sa main se porta sur le sexe de son conjoint et se mit à faire un mouvement d’allée et venue qui semblait l’exciter au plus au point. Mais le plaisir ne devait pas être partagé, non, il n’appartenait qu’à la Tortionnaire et à elle seule. C’est ainsi qu’elle entailla les avants bras de Sev’, faisant jaillir du sang des profondes coupures. Ce dernier était exténué. Ses yeux sortaient de leurs orbites, sa bouche était béante à s’en déchirer et ses traits plus tirés que jamais. La Belle poussa une sorte de râle de jouissance et, brusquement, s’enleva du corps mutilé. Elle fit disparaître les cordes et rendit sa voix à son propriétaire qui étouffa un cri de douleur dans sa chemise. Tout en se recoiffant, elle dit d’un ton très calme, tout a fait différent de son attitude précédente :
Sélénia – « Je suis désolée d’avoir agi ainsi… mais je le devais. C’est pour ton bien. Tu dois savoir que mon cœur se mérite. Maintenant, repose-toi et réfléchis à ton comportement exécrable de ce soir. Pour ma part, je te pardonne. »
C’est un sourire doux et délicat qui s’étendit sur la bouche de la jeune Malefoy et ses yeux noisette se remplirent de sérénité et de douceur. Elle était méconnaissable. La bête cruelle et avide de souffrance avait laissé place à l’exquise demoiselle, raffinée, douce, passionnée et digne. Certes, elle n’en restait pas moins froide et distante mais elle portait le masque de la parfaite aristocrate aux bonnes manières. Severus était toujours allongé sur le sol, épuisé par les événements glauques qu’il venait de vivre. Et le pire dans tout cela est qu’il ne lui en voulait même pas, il était persuadé d’être le fautif et d’avoir mérité sa punition. C’était toujours comme ça, la Manipulatrice retournait la situation à son avantage, se faisant passer pour l’éternelle gentille.
Oui, Sélénia Lycoris Malefoy était une jeune femme des plus compliquées qu’il était impossible de cerner. Elle changeait d’attitude à sa guise, ne se contrôlant pas toujours quand ses pulsions étaient trop fortes. Et pourtant, malgré tout, son charme magnétique et presque surnaturel obligeait les autres à l’aimer, l’aduler. C’était tout simplement une véritable descendante des familles Malefoy et Black. [HRP: ceci est la première partie, en suivra une deuxième! ^^ Si vous avez déjà des avis à donner, ils sont les bienvenus!  ] | |
| | | | ExSélénia Lycoris Malefoy
Nombre de messages : 206
Age : 32
Age du personnage : 17 ans
Côté coeur : Pardon?
Etat d'esprit : Complètement perturbée!
Date d'inscription : 26/12/2007
Personnage à la loupe
Amis/Ennemis: Sélénia détèste les Potter, comme tout bon Malefoy qui se respecte. Elle est très liée à sa cousine, Luke, et entretient une relation ambigue avec le frère de celle-ci. Elle apprécie également Isaac, son autre cousin.
Citation personnelle: Le parfum de mille roses ne plaît qu'un instant ; mais la douleur que cause une seule de leurs épines dure longtemps après la piqûre.
Particularités: Demoiselle à la double personnalité. Sadique notoire, un peu psychopathe sur les bords, d'une beauté envoûtante - Préfète en chef de Serpentard. Toujours pure!
| | Sujet: Re: Sélénia Lycoris Malefoy :: L'unique. Sam 29 Déc - 20:26 | |
| Chapitre II : Au nom de la Rose.
« Y a-t-il une oreille assez fine pour entendre le soupir des roses qui se fanent ? » Je suis une rose, beauté douce à épines. Les téméraires qui ont tenté de me cueillir s’y sont tous piqués, aveuglés par mon apparence inoffensive. Je suis la rose parmi les roses, celle dont la tige est plus verte, les pétales plus intenses, le parfum plus délicat. Mon simple nom m’élève déjà bien au dessus de vous tous, misérables et abjectes personnages. Malefoy, un patronyme qui a traversé les âges avec grandeur et dignité. C’est ce même nom qui fut mien, il y a dix-sept ans de ça, et qui m’obligea à devenir une aristocrate au cœur plus froid que la Mort. Car, chez nous, les sentiments n’ont pas leur place. Seuls comptent le pouvoir et l’ambition. A quoi bon perdre son temps à pleurer d’amour alors que des crétins attendent d’être asservis ? Pourquoi se ronger les sangs d’émotion quand le trône de la domination est libre ? Jamais je ne comprendrai ces gens conquis par la passion et le romantisme exacerbé. Tomber amoureux ? Pourquoi faire ? Dans la noblesse, les mariages sont arrangés, pas la peine de s’encombrer des fioritures sentimentales !
Mon père n’aime pas ma mère et ne l’aimera sans doute jamais. Certes, il est fou de sa beauté et de son charme, mais combien de fois n’ai-je pas senti les effluves du parfum d’une autre sur son cou ? Combien de fois n’ai-je pas vu la chouette blanche de ma tante Bellanis frapper au bureau de mon paternel en pleine nuit ? Je ne suis pas sotte, j’ai très bien compris ce qui se tramait entre ces deux là, mais je ne m’en mêle pas, peu m’importe les coucheries des adultes. Qu’ils fassent ce qu’ils désirent de leur corps, j’en fais bien de même. En effet, j’aime m’offrir aux hommes plus âgés, plus matures, plus dangereux… car c’est le danger qui m’anime, l’adrénaline. J’aime dépasser les interdits, les limites fixées. Quand mon cœur bat plus vite et que mon estomac se tord, j’ai la sensation d’être un ange en perdition, ça m’exulte ! Pourtant, personne ne connaît ce côté de ma personnalité, personne sauf ma famille. A première vue, j’ai l’air d’une fille sage qui marche droit, une bourgeoise de bonne famille à l’éducation soutenue. Mais c’est sans compter sur la bête qui sommeille en moi, prompte à bondir à tout instant.
Ma mère est une vipère, une beauté empoisonnée. Nous nous ressemblons beaucoup à vrai dire. Toutes deux savons jouer de notre charme et de nos talents de comédiennes pour envoûter même les plus insensibles des hommes. Personne ne résiste, c’est impossible. Une fois la proie acquise, nous déversons notre venin dans ses veines jusqu’à la rendre folle. Ne pouvant pas dominer dans la famille, nous contrôlons nos amants, les mâles extérieurs au cocon Malefoy. Parce que, aussi piquants que soient nos caractères, seuls hommes dirigent les opérations dans notre clan. Il en a toujours été ainsi et en sera éternellement. J’ai d’ailleurs eu plus d’une divergence à ce sujet avec Père, il ne sait me contrôler comme il le désirerait et ça l’ennuie fortement. Je ne suis pas du genre à me laisser dicter ma conduite, même si je me plie bien plus à ses exigences qu’à celles des autres, et il a un certain mal à me canaliser. Soit, laissons ces histoires de famille où elles sont.
Mon frère… ce bâtard, cet indigne ! Nous ne partageons que le nom et le sang, ce qui est déjà beaucoup trop. Cet abruti s’est mis en tête de salir nos armoiries en se comportant comme le plus insignifiant des cloportes. Tout petit déjà, il était différent. Il passait son temps à observer les moldus et à poser toutes sortes de questions étranges à leur sujet. Puis, il a commencé à se rebeller, protestant contre les traditions et la valeur du sang. Mais, ce qui fit exploser le volcan fut son adhésion à Poufsouffle, maison des cancres et des impurs. Depuis des siècles, pas un seul Malefoy n’avait quitté Serpentard, un véritable exploit. Et lui, ce petit être méprisable, cette ombre dans le tableau avait osé s’égarer du droit chemin… gâchis, déception, honte. A compter de ce jour, Hydrus avait cessé d’appartenir à la famille, à ma famille. Mais je n’ai pas envie d’user de l’encre pour ce nigaud, arrêtons-nous ici.
Je suis destinée à devenir une créature dangereuse, parfaite, manipulatrice. Telle est la volonté de mon géniteur. Je dois devenir cette arme destructrice et déstabilisante qui changera la donne. Une femme au pouvoir, quoi de plus intrigant ? Enfin, ça, il ne le sait pas encore… Il pense peut-être que la relève sera assurée par Isaac, mon cousin, mon magnifique cousin. Sur ce point, il se trompe. Ce très cher adolescent est sous mon commandement, il est mon plus proche lieutenant et n’oserait me tenir tête, il ne sait que trop bien de quoi je suis capable quand on me résiste. Un jour, le monde entier le saura, et quand ce jour arrivera, je cueillerai la vie de l’humanité, quitte à m’y piquer. Je la cueillerai comme on aura essayé de me cueillir, en vain. Ce que les hommes oublient, c’est que je suis la plus mystérieuse des fleurs… une femme.
Extraits de "Mémoires de Lily la Rose" par Sélénia Lycoris Malefoy. END | |
| | | | ExSélénia Lycoris Malefoy
Nombre de messages : 206
Age : 32
Age du personnage : 17 ans
Côté coeur : Pardon?
Etat d'esprit : Complètement perturbée!
Date d'inscription : 26/12/2007
Personnage à la loupe
Amis/Ennemis: Sélénia détèste les Potter, comme tout bon Malefoy qui se respecte. Elle est très liée à sa cousine, Luke, et entretient une relation ambigue avec le frère de celle-ci. Elle apprécie également Isaac, son autre cousin.
Citation personnelle: Le parfum de mille roses ne plaît qu'un instant ; mais la douleur que cause une seule de leurs épines dure longtemps après la piqûre.
Particularités: Demoiselle à la double personnalité. Sadique notoire, un peu psychopathe sur les bords, d'une beauté envoûtante - Préfète en chef de Serpentard. Toujours pure!
| | Sujet: Re: Sélénia Lycoris Malefoy :: L'unique. Sam 29 Déc - 20:32 | |
| | |
| | | | Le Choixpeau Magique
Le Grand Répartisseur Tout Puissant
Nombre de messages : 29
Date d'inscription : 28/12/2007
| | Sujet: Re: Sélénia Lycoris Malefoy :: L'unique. Sam 29 Déc - 20:54 | |
| Bon, que dire, ta fiche est Superbe, tu décris à la perfection le sadisme, cette beauté sensationnelle mais froide, enfin, tu incarnes magnifiquement bien une Malefoy, et c'est avec plaisir et sans grande surprise que je te répartis à SERPENTARD | |
| | | | Contenu sponsorisé
| | Sujet: Re: Sélénia Lycoris Malefoy :: L'unique. | |
| |
| | | | | | Sélénia Lycoris Malefoy :: L'unique. | |
|
| | Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
Accueil 
