Raphael A. Malefoy || Bad Dream || *

¤

« Je me sens si seul dans ce brouillard, comme en danger, c'est fou ce qu'on est perdus cette nuit. On s'est loupés de peu je crois, je ne comprends pas, pour nous deux c'est terminé, pour nous deux rien ne va. J'avais tellement envie de toi, tu ne comprends pas, je ne comprends pas. C'est qu'on peut vite se rendre fou, à jouer à qui tiendra le coup, perdus cette nuit. Mais tu vois je m'en fous bien de savoir qui a gagné, ou bien qui a perdu cette nuit ... On s'en ira, on s'en ira, tout comme les autres, tout comme les astres. Perdus cette nuit là ... »

Ma life is just a Bad Dream..

¤

Lundi, Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi. Et le Septième jour, Dieu se reposa.
Raphael naquit un Dimanche. Le Dimanche 11 Juillet 2062, par une chaude journée ensoleillée. La pièce de l’hôpital sainte Mangouste était immense, d’un blanc immaculée. La femme serrait son petit dans ses bras, son seul et unique enfant, son héritier. Les cris de nouveau né s’était évanoui. Il baignait dans une atmosphère détendue, paisible, presque paradisiaque. Un enchantement, un doux rêve. L’enfant était une bénédiction, un don du ciel pour sa tendre maman. Cependant, ce Dimanche, le jour où Dieu se reposa. Ce rêve n’était que mirage. Une utopie sacrée. Cet enfant ne naissait pas dans une famille saine et moralement stable. Descendant de la famille Malefoy, une si noble et ancienne famille de sorciers au Sang Pur. La pureté ne se révélait hélas que dans ce liquide grenat coulant dans leurs veines. En effet, cette riche famille avait un lourd passé. Leurs ancêtres baignaient dans la Magie Noire. Lors de la tristement célèbre guerre, ils étaient rangés du côté du Mage Noir. Le nom des Malefoy était associé au Mal. Et cela durant des générations, et des générations...

Le dernier descendant allait être beau garçon, c’était évident. Ses deux parents détenaient une beauté massacrante. La mère, Bellanis, avait un physique irréprochable, une peau de nacre contrastant angéliquement avec une longue chevelure ébène. Puis le père, Augustus, était grand, assez massif, les cheveux blond foncé. Ce qui donnera, plus tard, une teinte tirant vers le châtain au petit Raphael.

Son enfance se passa plutôt bien. La famille avait de l’argent. Le petit Raphael Asmodée n’a jamais manqué de rien. A part peut-être de l’amour d’un père. Mais cela, dans une famille telle que les Malefoy, l’amour peut sembler dérisoire face au pouvoir et à la gloire. Pourtant, Bella était plutôt douce avec son fils. Mais des preuves véritables d’amour n’existaient pas, il n’y avait pas de réels liens d’affection entre les membres de cette famille. Isaac en avait cependant terriblement besoin. Comment expliquer un besoin d’amour, d’une véritable marque d’attention. Le garçon avait besoin que l’on s‘occupe de lui et uniquement de lui. Il était fils unique, pas moyen de chercher l’amour d’un frère ou d’une sœur. Mais dans un sens, c’était mieux comme cela. Asmodée aurait été beaucoup trop jaloux. Il n’aurait pas supporté la venue d’un autre enfant. Le peu d’attention que ses géniteurs lui offraient devait rester exclusivement à lui. Et seulement à lui. Possessif, oui il l’était et pas qu’un peu.

Plus il grandissait, plus son caractère s’affirmait. L’amour il n’en avait plus besoin. Cet effroyable sentiment parvenait même à le dégouter. Son père ne montrait rien d’émotionnel à son fils, leur relation s’envenimait. Du côté maternel, cette protection étouffante battait son plein.
En ce mois d’août, Raphael Asmodée Malefoy faisait les cent pas à l’intérieur du Manoir familial. Il s’ennuyait. Voir un garçon âgé de quinze ans, de la branche des Malefoy, s’ennuyer. Cela n’était pas bon signe. Il était resté cloîtré tout l’été entre quatre murs. De la rage et de l’effervescence se dégageaient avec force et puissance de son aura. Il aurait même payé pour sortir. Sa mère, Bellanis Malefoy, le protégeait des dangers extérieurs disait-elle. Cette femme l’avait toujours surprotégé, couvé comme un œuf. Elle en était devenue pas moins qu’une poule encombrante aux yeux du jeune homme. Il en arrivait à ne même plus supporter sa présence, elle le dégoûtait parfois. Rien que quand elle posait sa main sur lui, une lueur malsaine illuminait son regard. Des pensées toutes aussi malsaines se propageaient dans son esprit. Il avait envie d’attaquer, de mordre tel un serpent.
Côté paternel, c’était l’effet totalement inverse. Un froid intense s’était immiscé entre père et fils depuis que le jeune homme avait l’âge de défendre ses idées. Et ceci, il en fut capable bien assez tôt. Augustus Malefoy était un homme dur et sévère. Il avait élevé son fils d’une manière peu exemplaire. Il voulait en faire une machine de guerre, un être dénué de tous sentiments. Un battant, qui ne reculerait devant rien. Mais à côté de cela, c’était quelqu’un de très aristocratique. Donc il n’était pas question de se comporter comme une bête, comme un sauvage. Il fallait du talent, de la force, du pouvoir. Tout en restant diplomatique et respectueux de l’étiquette.

La fortune des Malefoy avait été bien connue pendant des siècles. A présent, rien n’avait changé. Mis à part qu’elle avait doublé. D’investissements en investissements, d’affaires en affaires, de tueries en tueries. Voilà que la famille faisait partie des plus richissimes et les plus respectées. Tout le monde de la sorcellerie connaissait le nom des Malefoy. Aussi célèbre et réputé dans le Royaume-Uni qu’en France. Car bien entendu, anglais de souche, leurs origines sont en France.
Mais, question respect la fortune ne faisait pas tout. Cette lignée était également crainte par beaucoup. Des années auparavant, pendant la guerre. Bien entendu, ils étaient rangés du côté du Seigneur des Ténèbres. Aujourd’hui si un tel évènement se reproduisait. Le jeune Malefoy choisirait bien entendu le camp du Mal. Il était attrait aux forces obscures, mais plus que cela. Le Mal l’habitait. Il semblait même parfois être possédé, le corps habité par une puissance démoniaque et sadique.
La couardise ne qualifiait en rien l’héritier. Il n’avait pas pour autant le courage suicidaire et téméraire. Il ne se jetait pas dans la gueule du loup sans réfléchir. Mais au contraire analysait chaque particule d’une situation, filtrait les expressions et calculait les conséquences de ses actions. Son intelligence et son sens critique débordaient de vérité et de logique. Sa ruse et sa tactique étaient sans comparaison. Le jeune homme se plaisait à torturer les esprits, faire mal aux gens par la parole, par l’action. Et cela, toute en finesse et beauté.
Il n’avait jamais perdu et détesterait cela. Tout lui réussissait et il obtenait ce qu’il voulait. S’il ne parvenait pas à ses fins, il mettrait tout en œuvre pour changer le destin. Son défaut serait peut-être d’être trop imbu de lui-même. Il voulait le meilleur pour lui seul, se croyait au-dessus de tout...

Asmodée attendait donc bien impatiemment le jour de sa sortie, le premier septembre. Jour où il entamerait sa cinquième année dans l’école de Magie de Poudlard.
Toute sa famille était passée par là. Tous les ancêtres Malefoy rendus à Salazar. Ce destin n’aurait pas échappé à ce descendant de la même branche...
Bella l’emmena à la gare de King’s Cross, afin de monter à bord du Poudlard Express, voir 9 ¾, et destination Poudlard.

| Raphael | - Je peux très bien m’y rendre seul mère, j’ai passé l’âge de l’au revoir larmoyant sur le quai de gare.

Dit le jeune homme d’une voix monocorde, totalement dépourvue de chaleur et d’affection à l’égard de celle qui l’avait enfanté.
Elle lui répondit par opposition d’une voix douce et attendrissante.

- Mon petit Raph' tu ne m’as jamais offert d’au revoir larmoyant...

Il se contenta de lui lancer un dernier regard de dégoût avant de monter dans le train. Sa mère aurait voulu l’étreindre, lui souhaiter bon voyage. Mais il n’en voyait pas l’utilité et s’en contrefichait royalement. S’il n’affichait guère cet air froid et prétentieux, le jeune homme serait très joli garçon. Hélas son caractère pouvait le rendre repoussant. Pourtant, Isaac était séduisant et charismatique. Nous n’allons pas dire que sa beauté n’avait pas d’égal et qu’il dégageait de lui un pouvoir hautement séducteur. Mais de ses origines, émanaient un charme naturel, une élégance peu commune.
Le jeune homme avait les mêmes traits physiques que ses prédécesseurs légitimes. Il n’était pas blond platine aux yeux bleus ciels comme bon nombre des personnages de la famille. Des générations s’accumulant, il avait foncé avec le temps. Ses cheveux étaient courts et châtains clairs. Ses yeux étaient de couleur métallique. Un gris d’acier variant de teinte avec ses humeurs. Inutile de préciser que son regard était bien souvent des plus sombres. Depuis son plus jeune âge, jamais encore son regard n’avait repris une couleur gris clair. Il se contentait d’une froideur presque inhumaine, impassible.

Il chercha un compartiment vide, s’y installa et attendit sagement le départ de ce fichu train. Déjà, il était libéré de la prison familiale.
Le jeune homme se rappelait ses quelques années à Poudlard, a tête adossée au siège peu confortable. Il n’avait pas accompli de prouesses durant ses quatre premières années. Tout avait été bien plat, terne. Il fallait du changement.

Un sifflement fit sortir brusquement le jeune homme de sa rêverie passagère. Il s’était assoupi durant tout le trajet. Le train s’était arrêté enfin. Il était arrivé à Poudlard. Cette année, un bouleversement nouveau allait onduler parmi les courbes de l’architecture. Cette année, son existence allait prendre un autre tournant. Foi de Malefoy, il n’en repartirait pas bredouille...

Vous, joueur IRL :

Prénom : Amandine
Petit surnom? : Ben tout le monde m’appelle Didine =P
Âge : 18 ans
Depuis quand faites-vous du RP? : Euh... depuis Juillet 2006
Comment avez-vous connu le forum? : Par Seth et Melawèn =)
Que pensez-vous du design? : Très bien <3

Et bien je n'ai qu'une chose à dire : Très très belle fiche!!!

Pour toi c'est sûr, il n'y a pas besoin de réfléchir!!!

SERPENTARD!!!!!

C'est avec plaisir que je te souhaite la bienvenue parmi nous!!!